L’ostéopathie

L’ostéopathie est une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain.

Les sportifs

Pour quoi faire ?

Structure équilibrée + mobilité correcte = fonction optimale

Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant de toute façon les performances.

Par son action spécifique sur l’ensemble du corps, l’ostéopathe saura reconnaître et traitera les véritables causes des douleurs limitant la pratique de l’activité sportive.

Par son efficacité, il améliore le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et la capacité respiratoire.

Quand consulter ?

À titre préventif :
• pour établir un “check up”, pour préparer une épreuve.
À titre curatif :
• pour rééquilibrer de façon très précise les axes articulaires qui ont été perturbés par un choc
• après fractures, entorses, opérations chirurgicales pour aider à une bonne cicatrisation
• pour effacer les traumatismes même anciens.
Mais aussi en cas de :
• chutes sans traumatismes osseux ni lésions visibles sur une radiodouleurs articulaires diverses
• tennis elbow, talalgies, pubalgies, périarthrites, épicondylites…
• essoufflement à l’effort, “point de côté”…;
• sciatiques, cruralgies, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies;
• maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges;
• mauvaise récupération entre les épreuves;
• stress, manque de concentration, troubles du sommeil.

Les adultes & seniors

Pour quoi faire ?

Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. L’ostéopathie est fondée sur la capacité du corps à s’autoéquilibrer et sur une connaissance approfondie de l’anatomie.

L’ostéopathie repose sur trois concepts originaux:
• la main, outil d’analyse et de soin;
• la prise en compte de la globalité de l’individu;
• le principe d’équilibre tissulaire.
Elle nécessite des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du fonctionnement du corps humain et des interactions entre chacun de ses systèmes.

Elle prévient et soigne de nombreux troubles physiques et agit également aux plans nerveux, fonctionnel et psychologique. Elle aide chacun à gérer, de manière responsable et autonome, son “capital vie” pour un mieux-être au quotidien.

Quand consulter ?

Être suivi le plus tôt et le plus régulièrement possible par un ostéopathe permet de retrouver et de renforcer ses fonctions en travaillant sur la mobilité générale de son corps.

Promouvoir le « mieux vieillir » en maintenant un bon état global, physique, et psychique de l’individu par une action de prévention tout au long de la vie, garantit son capital santé. Par exemple, les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre, diminuent les douleurs ressenties à court et long termes et ainsi participent à l’amélioration de la qualité de vie.

L’ostéopathie et le monde du travail

Pour quoi faire ?

Quel que soit le métier, chacun passe quotidiennement de nombreuses heures dans la même posture, ou à répéter le même mouvement. Être assis devant un ordinateur, porter des objets, des caisses ou des outils, faire un travail manuel avec un bras toujours sollicité, ou simplement travailler dans des positions pénibles, sont des facteurs de nombreux troubles musculo-squelettiques (TMS). Le stress et les efforts du quotidien : porter les enfants, faire du ménage, du bricolage, sont également des éléments à prendre en compte.

Comment se manifestent-ils ?

Les troubles du sommeil apparaissent, la concentration au travail devient difficile, les douleurs se font ressentir, et de la fatigue morale peut en découler. Le temps passé au travail est important, et lorsque l’ergonomie est mauvaise, les TMS se manifestent par l’apparition de douleurs et autres gênes diverses.

Pour quels métiers ?

L’ostéopathie pour tous les métiers
Maçon, agriculteur, vendeur, ouvrier de l’électronique, cuisinier, technicien de surface, etc. peuvent être tous sujets à des TMS. Fatigue oculaire, maux de tête, mal de dos, raideur du cou et des épaules, fourmillements dans les doigts, sont les principales pathologies liées au travail sur lesquelles l’ostéopathie peut agir.

Les TMS touchent toutes les professions, quel que soit le secteur d’activité, et représentent plus de 80% des maladies professionnelles actuellement reconnues. À l’écoute de ces affections musculaires ou articulaires liées aux conditions de travail, l’ostéopathe utilise une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain.

Les enfants

Pour quoi faire ?

À l’âge de l’apprentissage de la marche, des chutes, même anodines, peuvent provoquer différents troubles :
• sommeil perturbé;

• affections O.R.L.;

• excitation, colère, énervement;

• digestion perturbée, constipation;

• déviation de la colonne vertébrale;

• mauvaise statique, désordre postural…

L’ostéopathie est une thérapie de choix pour corriger les séquelles des traumatismes.

Ostéopathie et scolarité

L’enfant souvent décelé à l’école comme “ne tenant pas en place, rêveur, manquant de concentration, traitement ostéopathique.
Apprenez à observer votre enfant et à l’écouter. Une plainte répétée doit vous alerter.

Ce suivi lui permettra de se détendre, de mieux se concentrer et d’être ainsi plus attentif. Les enfants sont particulièrement réceptifs et sensibles au confort apporté par le traitement. Les difficultés scolaires seront d’autant plus améliorées que le traitement sera précoce.

Ostéopathie et colonne vertébrale

Les troubles de la statique chez l’enfant (scoliose, lordose, cyphose) sont le signe d’une mauvaise adaptation du corps. Les causes, qui peuvent être viscérales, traumatiques, crâniennes, seront déterminées par un diagnostic ostéopathique spécifique.
Des techniques de correction adaptées amélioreront ces troubles vertébraux. La collaboration avec d’autres professions de santé est parfois nécessaire.

Femmes enceintes & nourrissons

Pour quoi faire ?

L’accouchement peut être le premier des traumatismes pour le bébé. Trop long ou trop court, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes et en perturber le développement. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

Souvent, les nouveaux nés naissent avec la tête un peu déformée, le crâne en obus, un œil plus fermé que l’autre, une oreille plus en avant que l’autre, le nez un peu écrasé… Les parents s’entendent dire que cela se remettra tout seul. Pourtant il en résulte souvent une ou plusieurs dysfonctions ostéopathiques pouvant générer des troubles fonctionnels.

Consulter un ostéopathe pendant une grossesse aide à aborder celle-ci de façon plus paisible et confortable

L’accompagnement de la grossesse
La grossesse est un moment particulier dans la vie d’une femme
Elle induit la nécessité d’une adaptation permanente de l’ensemble de son organisme et de sa posture afin de faire face au développement de l’embryon puis du foetus. Consulter un ostéopathe pendant une grossesse aide à aborder celle-ci de façon plus paisible et confortable, grâce à des techniques douces, adaptées et ciblées. L’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel.

• Sur le premier trimestre
La prise en charge en ostéopathie permet d’optimiser les régulations neurovégétatives et d’agir ainsi sur les nausées, vomissements, troubles du transit, lombalgies et l’irritabilité fréquents à cette période.

• Sur le deuxième trimestre
L’expansion de l’utérus refoule les viscères de l’abdomen, limitant ainsi les mouvements du diaphragme. Cela peut entraîner des troubles vasculaires, des contractions : l’intervention de l’ostéopathe permet de restaurer la mobilité du bassin et de l’abdomen et d’améliorer la souplesse des tissus environnants.

L’accouchement demande une mobilisation totale de la force et de l’énergie de la future maman. Le travail de l’ostéopathe consiste à repérer toutes les dysfonctions qui entraînent des perturbations, et à agir ensuite pour diminuer les contraintes (tant chez la mère que chez l’enfant) liées au passage du fœtus dans le canal génito-pelvien lors de l’accouchement.

• Sur le troisième trimestre
L’action de l’ostéopathe sur l’équilibre général du corps, sur les zones vertébrales trop ou trop peu sollicitées et les tissus permettra une prise en charge efficace des douleurs, du reflux gastro-oesophagien, de la fatigue et du syndrome canal carpien souvent rencontrés à cette période.

• Le post-partum
La consultation ostéopathique est fortement conseillée dans les semaines qui suivent la naissance car elle favorise de nombreuses améliorations : faciliter le confort dans l’allaitement, traiter des douleurs persistantes (lombalgies, sciatiques, canal carpien…), celles plus spécifiquement liées à l’accouchement (position, effort d’expulsion, expression abdominale, épisiotomie, suites de péridurale, césarienne…), restaurer une posture de confort.

Elle optimisera la rééducation périnéale et favorisera ainsi un retour normal aux activités de la vie courante.

Quand consulter ?

• lorsque l’accouchement s’est effectué sous péridurale;

• quand le travail a été trop long (plus de huit heures) ou trop court (moins de deux heures);

• en cas de grossesse gémellaire;

• si la présentation s’est faite par la siège, par la faceou par le front;

• après une forte traction sur la tête;

• quand le cordon s’est enroulé autour du cou;

• dans les cas de prématurité (le crâne est plus fragile);

• si l’expulsion a nécessité une forte pression sur l’abdomen maternel;

• après l’emploi de forceps, ventouse ou spatuleen cas de césarienne;

• en cas de souffrance foetale, de réanimation même légère du bébé.

• Apprendre à observer son bébé et consulter quand :

• il se cambre en arrière lorsqu’on le prend dans les bras ou pendant la tétée;

• le bébé est crispé (bras et/ou mains raides);

• il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements;

• il est atone et a du mal à tenir sa tête;

• il pleure tout le temps;

• il dort très peu;

• il régurgite;

• il ne digère pas et il est agité après la tétée;

• il a du mal ou met un temps infini à téter;

• il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique;

• il a une mauvaise position et/ou une asymétrie des hanches, des membres inférieurs ou des pieds;

• il met toujours un bras en arrière;

• il tourne toujours la tête du même côté et dort toujours du même côté;

• il garde un strabisme divergent ou convergent de façon permanente;

• il a des troubles ORL à répétition : otites, bronchites à répétition, respiration bruyante…